Cor-e-dan (en langue commune, la "cité fortifiée") est l'une des plus renommées cité de Tadil, située en province cilajane, au centre du royaume de Tadil. Sa démesure est vantée dans la vies des plus simples hommes. Cette gigantesque cité, située sur la célèbre Route des tissus jandalars et des pierres de Fereas, fut construite quelque temps avant le Ve siècle av. J.-C. Elle est occupée par les conseillers cilajans réunis dans le conseils des lampions et les derniers rois de Tadil.

La forteresse dans son ensemble est une grande arme défensive dans laquelle se loge le cœur de la cité lui-même.

La conception et l'architecture de la citadelle ont été ingénieusement élaborées à partir de différents points de vue. Grâce à la forme actuelle de la citadelle, on peut voir que les architectes avaient prévu la forme finale entière du monument et de la cité dès les premières étapes de la conception. À chaque phase de développement du bâtiment, la partie déjà construite améliorait la forme de l'ensemble, et chaque nouvelle partie pouvait être "cousue" à une section antérieure sans accroc.

La cité est située dans le centre de la forteresse, sur le point le plus élevé, pour profiter du panorama vaste et dégagé pour des raisons de sécurité. L'impression remarquable laissée par la cité a fait que l'entièreté de la forteresse l'entourant a aussi été incluse dans le nom "cité fortifiée".

Dans l'architecture de la cité de Coredan, on distingue deux parties différentes :

* le secteur des dirigeants dans l'enceinte du mur interne, comprenant les grandes maisons de la cité, des casernes, un moulin, des maisons seigneuriales, un puits d'eau (creusé dans la terre rocailleuse sur une quarantaine de mètres de profondeur)
* le secteur des dirigés entourant le secteur des dirigeants, comprenant l'entrée principale de la cité-forteresse et le bazar longeant l'axe nord-sud (qui relie l'entrée principale à la citadelle), ainsi qu' environs 800 maisons avec les bâtiments publics associés (tels qu'une école et deux grands thermes).

On peut classer les maisons en trois catégories :

* les plus petites avec 2-3 pièces pour les familles pauvres;
* les plus grandes avec 3-4 pièces pour les classes sociales moyennes, certaines ont aussi un balcon
* les plus luxueuses, avec plus de pièces orientées dans des directions correspondant aux saisons de l'année, et ayant une grande cour et une stalle pour animaux à proximité. Il y a peu de maisons de ce genre dans la forteresse.

Tous les bâtiments sont en briques d'argile crue, par exemple en adobe. La cité de Coredan est le plus grand bâtiment en adobe de Tadil.

Quand la porte de la cité est close, aucun humain, ni aucun animal ne peut entrer. Les habitants peuvent continuer à vivre longtemps en isolation, vu qu'ils ont un puits, des jardins, du bétail et d'autres animaux domestiques à l'intérieur. Lorsque la cité-forteresse était assiégée durant les dernières guerres, les habitants restaient dans la cité pendant que les soldats pouvaient défendre correctement celle-ci, protégés par les murs et les tours très hautes.

En plus des tours de guet et des sommets ornementés des hauts murs sur l'horizon de la forteresse, les badgirs sont également remarquables. Ce sont des structures spéciales émergeant des différents édifices, créées pour profiter des vents et les amener à l'intérieur des bâtiments. Parfois les vents ainsi capturés sont amenés à passer à la surface d'un bassin aquatique pour rafraîchir le bâtiment, et enlever la poussière et la sécheresse amenées par l'air sec de la région. Il y a plusieurs types de badgirs utilisés pour des bâtiments différents. Par exemple, il existe des badgirs à quatre directions pour les bâtiments les plus grands et les plus importants, qui sont capables d'attraper les vents soufflant dans des directions variant selon l'heure, le jour ou la saison ; et il existe des badgirs à une direction pour les petits bâtiments.

Au coeur de la route des tissus jandalars.

L'itinéraire des caravanes marchandes, avec leurs centaines ou milliers d'animaux de selle ou de bât – chevaux, ânes, mulets, chameaux, – est déterminé par la géographie : les cols, les gués, les points d'eau, la pâture, et par les villes et bazars où l'on peut se ravitailler, remplacer les animaux morts ou épuisés, faire des opérations commerciales. Coredan est l'une de ces cités où l'on se ravitaille.

Au rythme de vingt-cinq à trente kilomètres par jour, sans compter les arrêts, une charge de marchandises partie de Miralemnon ou encore de Masres peut mettre un mois et plus à atteindre la cité. Plus encore que les hautes montagnes, les voyageurs redoutent la traversée des interminables déserts qui s'étendent entre Miralemnon au nord est de Tadil jusqu'à la bordure de la cité de Sisnos où débutent d'étroits sentiers rocailleux, jalonnés de squelettes d'animaux et sur lesquels circulent des histoires effrayantes de démons qui égarent les voyageurs. Mais les pires dangers affrontés par les marchands sontle fait des hommes : la guerre ou les brigands oblige la circulation commerciale à s'interrompre ou à se détourner sur d'autres itinéraires.

Il y a bien longtemps le roi à décidé de centraliser les marchandises originaires du sud et de l'ouest du royaume et celles des cités tadiliennes de Masres et de Sisnos (cités situées à l'est de Tadil), qui ne recevaient autrefois que les marchandises de la seule Miralemnon à Coredan aujourd'hui. Pour ce faire il a dévoué plusieurs groupes armés à veiller à la sécurité des grandes routes commerciales. Ces groupes sont plus ou moins autonomes à mesure que l'on s'éloigne de la cité et on rapporte même que certains seraient tenus par des magiciens. Quoiqu'il en soit, Coredan a profité de sa situation de carrefour et de relative sécurité de ses route pour vendre ses propres soieries vendues sous le sobriquet des tissus de mâitre Jandalar rapidement appelés tissu Jandalar. Ces pièces cousues afin qu'elles soient particulièrement prêt du corps ont été fabriqué dans les ateliers des espaces hauts de la cité. Les pièces sont produites à partir du textile importé de Masrès et sont ensuite exportées à travers tout le royaume mais surtout vers les cités de l'ouest du royaume comme Asos qui n'a jamais eu une réputation de grande fileuse.